Bien-être mental : comment aider davantage les PMR au quotidien ?

Le handicap n’impacte pas que le physique. C’est également un véritable combat psychologique que mènent les personnes à mobilité réduite. De plus, les pratiques de la société peuvent, en ce qui les concerne, participer au désagrégement du bien-être de ces personnes ou par contre travailler à l’amélioration de leurs conditions de vie. Pour le bien-être mental et psychologique des PMR, voici quelques dispositions utiles à mettre en pratique dans la vie quotidienne.

Sommaire

Rendre plus accessibles les infrastructures

L’accessibilité des infrastructures aux personnes à mobilité réduite peut être très bénéfique à la santé mentale de ces dernières. Elles peuvent se sentir prises en compte dans la politique des établissements. Dans les maisons également, il est possible de travailler à un accès facile de l’intérieur et des différents niveaux de la maison aux PMR.

Dans ce cadre, il est possible d’installer une plateforme élévatrice résidentielle disponible à Laval pour simplifier les mobilités quotidiennes aux personnes présentant un handicap moteur. Depuis, la loi PMR du 11 février 2005, on conçoit généralement qu’il est important de construire un appartement avec :

  • des rampes ;
  • une entrée large ;
  • un parking réservé aux handicapés, etc.

Les nouvelles avancées permettent d’inclure également des technologies d’assistance comme les sièges d’escaliers, les plateformes élévatrices ou encore les sanitaires pour handicapés aux PMR dans les maisons.

Offrir des séances de soutien psychologique


La discussion et l’interaction spontanée peuvent aider au bien-être des personnes à mobilité réduite et des personnes présentant d’autres handicaps. Vous pouvez donc les aborder, les aider et discuter spontanément avec elles.

Les pratiques actuelles en faveur de cette couche plus ou moins défavorisée se basent aussi sur un recours aux séances psychologiques afin que les PMR aient l’occasion de discuter de leur difficulté psychologique à s’accepter et à intégrer pleinement le cadre social. Ces séances peuvent être organisées en groupe ou individuellement. Si elles sont organisées pour un groupe, il est toutefois utile qu’elles prennent en compte chaque individu parce que les impacts d’un handicap sur la santé mentale ne sont pas les mêmes d’un individu à un autre.

Sensibiliser à l’inclusion systématique

La sensibilisation à ne pas avoir des comportements de stigmatisation envers les personnes à handicap est nécessaire pour épurer l’environnement social qui entoure ces personnes. Aussi, mieux que des dispositions d’assistance dans les infrastructures, l’organisation des activités inclusives de loisirs peut être une excellente résolution.

La sensibilisation consiste donc à éduquer la société sur les comportements de stigmatisation d’une part et d’autre part à organiser des activités où les personnes non handicapées et les personnes à handicap interagissent.

A propos de l'auteur: Anne

Pharmacienne depuis toujours, je suis abonnée à de nombreux magazines santé. Je prends cependant beaucoup de recul pour ensuite écrire ces articles !

Tu pourrais aimer