Il est important de prévoir son accouchement en établissant un planning bien défini. La future maman devra se forger une mentale d’acier dès les premiers mois de grossesse. Bien entendu, elle a besoin du soutien de son conjoint ou de sa famille pour y parvenir. Il est possible de choisir entre différentes méthodes d’accouchement aujourd’hui. Il y a notamment la césarienne extrapéritonéale.
Sommaire
Les différences entre la césarienne classique et celle extrapéritonéale
L’accouchement par césarienne reste une technique faible pour enfanter. Quoi qu’il en soit, quelques séquelles sont inévitables après cette opération. Et leurs douleurs peuvent être insupportables dans certains cas. Il existe heureusement une alternative plus ou moins indolore : la césarienne extrapéritonéale. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’une nouvelle technique chirurgicale. Plus précisément, elle est apparue au XXe siècle. La césarienne extrapéritonéale de cette époque n’est pas si différente de celle d’aujourd’hui. Elle consiste à employer différents plans anatomiques sur le côté évitant ainsi d’ouvrir le péritoine (ou la cavité abdominale). L’endroit ciblé par le chirurgien obstétricien se trouve entre la vessie et l’utérus. Donc, il n’est pas nécessaire d’inciser le péritoine.
La césarienne extrapéritonéale
La césarienne extrapéritonéale a été modernisée par le docteur Denis Faulke. Elle diffère de la technique classique sur quelques points. Pour rappel, celle-ci consiste à ouvrir le ventre par une incision basse pour accéder à l’utérus. L’opération nécessite l’ouverture du péritoine. Fort heureusement, ce n’est plus cas avec la césarienne extrapéritonéale. Il s’agit, en effet, d’un acte chirurgical permettant de faire naître rapidement un bébé à travers la paroi du ventre. A la différence de la technique classique, le passage au bassin a été supprimé. Le chirurgien ne sectionne pas en deux la gaine des muscles.
- Et il n’ouvre pas le péritoine (le sac contenant les organes). Résultats : il y a peu de séquelles et les risques de complication sont réduits considérablement.
D’autres bienfaits liés à la césarienne extrapéritonéale
La césarienne extrapéritonéale reste sans danger, tout comme la technique classique. De plus, elle procure des bienfaits réels à la mère après la naissance de son bébé. Si elle opte pour une césarienne normale, elle doit rester au lit pendant 24 heures. Autrement, les risques d’hémorragie seront élevés. Et il y a encore pire ! La mère doit utiliser une sonde, manger des calmants et être sous perfusion pendant quelques jours voire des semaines. Des précautions permettent d’accélérer la cicatrisation. Pour vivre une vie plus confortable après l’accouchement, mieux vaut opter pour la Césarienne extrapéritonéale. En raison, la patiente peut se lever et s’occuper de son bébé quelques heures après l’opération.
Une femme qui a peur de l’accouchement a tout intérêt à choisir la césarienne extrapéritonéale. Elle pourra ainsi récupérer plus vite après l’opération. Car son intestin et sa vessie n’ont pas été paralysés lors de l’intervention chirurgicale. Il est d’ailleurs sans danger de prendre une douche quelques heures après l’opération. Presque toutes les femmes peuvent bénéficier des bienfaits de cette technique de césarienne originale. Il suffit de recourir à un chirurgien obstétricien pour connaître les étapes à franchir. Le premier rendez-vous permet généralement d’évaluer l’état de santé de la future maman. Logiquement, si elle a déjà subi une opération similaire dans le passé, les choses seront plus faciles.